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Projet de requalification du vieux Fosses en région parisienne et définition d’une grille des possibles pour envisager la croissance de la commune dans l’idée d’une haute adaptabilité aux usages et au site.
En collaboration avec Mickael Martin, architecte, Antoine Le Bouc, architecte et Fanny Gerbeaud, architecte sociologue
Le vieux Fosses dispose d’atouts forts mais peu mis en valeur. En parallèle, relier le caractère agricole à l’ancien bourg urbain est une évidence afin que chaque Fossatussien puisse indistinctement vivre à la ville et à la campagne. Nous proposons un principe d’organisation sur lequel les usages et le temps vont impacter le site et l’enrichir. A la base de notre projet, les particularités du lieu (son relief, l’agriculture, son tissu urbain ancien, sa relation forte au grand territoire) mais aussi les dynamiques humaines locales (les associations par exemple) tissent les premiers vecteurs de la requalification du vieux Fosses. De ces éléments nous avons tiré une organisation spatiale flexible et adaptable aux évolutions de ces dynamiques et des volontés ultérieures :
- Par une adaptabilité spatiale à l’aide d’une trame issue des parcelles agricoles et convenable à l’urbanisation future
- Par un système foncier (baux emphytéotiques) qui permet de garder la maitrise du sol et de ses usages tout en associant les habitants à sa gestion
- Par la temporalité : le temps permet de tester puis d’adopter les affectations du sol les plus appropriées
Les ressources et moteurs actuels du vieux Fosses (associations, grand paysage agricole, vestiges archéologiques) trouvent progressivement leur espace (équipements, locaux…) pour renforcer durablement les liens sociaux et spatiaux d’ores-et-déjà en œuvre, de l’échelle du centre bourg à celle du grand territoire.
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Evolution possible du système urbain dans le temps
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L'arbre des possibles à l'échelle de la parcelle
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L'évolutivité du projet permet une mixité des fonctions originales et un métissage des cultures, ici mi-périurbain, mi-rural.
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Vue de l'urbanisation en frange du village, prolongement de la trame appliquée au réaménagement du bourg
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Des vestiges archéologique existants au coeur du village sont encadrés et animés par un centre de recherche sur la céramique, spécialité du lieu.
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Point important du projet, une réflexion autour du cimetière fonde l'orientation du parc public créé. Un funérarium et le décloisonnement du cimetière met en étroit contact le monde des morts de celui des vivants.
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Adossé à la colline, le terrain de sport est conçu tel un théâtre sur le spectacle villageois.
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Traversé par un axe de circulation fulgurant, nous déterminons un point de retard, de latence, susceptible de relancer l'urbanité du bourg.
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L'allée où convergent les programmes éclectiques du projet et où se côtoient les différents habitants du lieu.
Vue d'ensemble du projet à l'horizon 2050